J’ai le plaisir de recevoir dans Jardin d’Isis Jean-Louis Kérangueven, poète autour de ses trois derniers recueils de poésie publiés depuis  2020.

-La grande eau verte du poème publié à L’Harmattan Poètes des cinq continents,  une édition bilingue français / occitan de ces poèmes sur une traduction de Jean-Claude Forêt.

Dans la forme le vers est bref, les images jaillissent,  une poésie épurée… La mer est inspiratrice de  poésie  pour un poète balloté d’une mer à un océan, on a presque l’impression d’une lutte entre deux horizons qui s’affrontent dans le cœur du poète, cet ouvrage est un hommage à la terre occitane, une façon de traiter de l’autre mer -: « De l’autre mer comment rompre le bail  ? »  et c’est une phrase récurrente qui revient dans plusieurs des recueil, un tiraillement entre chanson méditerranéenne et goualante océane.

Brisures– Editions des deux rues- paru en mai 2020. Le recueil s ‘introduit dans une ambiance d’arbre de village et de canopée, mais le chêne tire de bord et on retrouve le champ lexical de la mer :… les embruns portent la prose…

A l’estime – éditions des deux rues- avril 2021

D’emblée le poème évoque des paysages, des  ambiances de village, de clocher du village, de souvenirs, de jardin, d’objets telle cette canette bousculée par le vent, on l’entend cette canette ! Cette poésie est habitée de personnages qui étaient moins visibles dans les précédents recueils… des fenêtres de vieavec retour sur une question fondamentale.

Jardin d’Isis : 30 Septembre -Avec le poète Jean-Louis Kéranguéven

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