Jardin d’Isis reçoit Rabia, elle nous parle de son recueil ‘Une valise dans la tête publié aux éditions Chèvrefeuille étoilée.
Le chibanis, chibanias au féminin, signifie vieux vieillard ou cheveux blancs ou travailleurs immigrés des trente glorieuses, les oubliés de l’histoire à la situation précaire, on les nomme aussi les invisibles.
‘Une valise dans la tête’ pour nous parler des chibanis, afin de leur rendre leur dignité et reconnaître leur rôle majeur dans la construction de la France.
Origine du projet et le montage du texte à deux voix, queRabia explique pendant la préparation. Entre son voyage en Algérie pour la première fois en 2016 pour ses 50 ans, le projet de quartier à Figuerolles dont l’objet est de faire connaitre les habitants du quartier, leurs expériences de vie, leur parcours, etc.. et sa rencontre avec les Chibanis d’un foyer Adoma implanté dans le quartier et qu’elle a rencontrés pendant 6 mois une fois par semaine et l’écriture de ce livre.
Ce texte apparait sous la forme d’un dialogue imaginaire entre une fille et son père, un besoin pour la fille de faire connaissance avec les paysages et les émotions du père dans un territoire de tu, de non-dit y compris celui de l’amour
Ce recueil se présente tel un questionnement autour de l’histoire, l’histoire ne s’arrête jamais, tel un éternel recommencement et que seuls les mots peuvent interrompre les drames. on construit des tombes aussi…que la mer caresse pour toujours.
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