Didier Travier signe aux éditions Ampelos Une confiance sans nom : essai sur la foi.
Les ouvrages de présentation, d'initiation au protestantisme ne sont pas légion. Et ceux qui partent d'une expérience personnelle encore moins. Didier Travier, vous êtes philosophe, aujourd'hui conservateur de bibliothèque et vous avez écrit « Une confiance sans nom, essai sur la foi » aux éditions Ampelos, préfacé par le professeur Olivier Abel.
La première phrase de votre livre, l'incipit est celle-ci « Suis-je encore chrétien ? » c'est une question qui vous taraude depuis e petit livre d'une centaine de pages déroule votre pensée. Il n'y a pas de chapitres, pas d'organisation que l'on attendrait d'un essai. Il y a des lignes en gras qui déterminent des paragraphes et qui scandent la lecture. Vous l'expliquez en nous disant « Le parcours proposé suit l'ordre – l'un des ordres – de la liturgie réformée, depuis la proclamation de la grâce jusqu'à la bénédiction finale. Vous ne croyez pas que vous vous coupez d'une grosse partie du lectorat français ?
Les idées que vous développez peuvent sur de nombreux aspects rejoindre nos contemporains athées, ou non protestants. Prenons un exemple si vous voulez bien : dans les premières pages de votre parcours, vous nous dites que lors du culte, Dieu est doublement continuons si vous voulez bien en arrivant à la volonté de Dieu que vous définissez ainsi : Le moment liturgique de la volonté de Dieu ou de la loi nous rappelle ainsi qu'exister n'est pas être mais avoir à être. Vous pouvez expliquer.
Je passe quelques étapes, pour arriver à la lecture de la Bible, la prédication qui est le cœur du culte. Et vous posez cette question Pourquoi la Bible et comment la Bible ? Pourquoi et comment lit-on ces textes bibliques ?
Nous continuons à avancer dans le livre et vous écrivez page 65, l'Eglise n'est pas un club ou un syndicat. Ses membres n'y sont pas réunis par cooptation ou communauté d'intérêt. L'unité de l'église est extérieure à l'église. En est-on si sûr ?
p. 104 : « Je ne sais pas pour ma part comment je pourrais être chrétien sans prendre acte de l'impossibilité de toute affirmation sur l'essence ou l'existence de Dieu. » Considérez-vous au terme de cet écrit avoir répondu à votre question initiale « Suis-je encore chrétien ? »
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