Émission du 17 mars

Quatre invités, quatre personnalités bien marquées, pour cette heure d’échanges autour de l’écrit et de l’art.

Peindre, pourquoi ? C’est la question que se pose le peintre Belin et dont RÉMINISCENCE, son exposition au théâtre Beaux-Arts Tabard, du 11 mars au 8 avril, fournira, peut-être, douze débuts de réponse.

Aux accents de Glory Box, de Portishead, s’affichent les ÉCLATS DE FEMME d’Emmanuelle Malhappe. « Les éclats cela brille ou blesse ». Dans ce « petit » livre l’auteur livre sa vision sur de « grands » sujets : Féminin/Masculin, la Rencontre, les mystères de la création, l’approche du sacré. Poétique et profond, le livre ne renie  pas son sous-titre, « silence du féminin », que l’auteure replace dans son véritable contexte.

Si Emmanuelle Malhappe évoquait Ithaque, Ulysse et Pénélope,  Jean-Claude Boyrie en fait son miel. Angélique Ionatos et les chants de Sappho, choix musical de l’auteur, nous introduisent avec bonheur à un ensemble de trois romans. Avec l’Odyssée, pour toile de fond, il nous convie à une quête initiatique dans laquelle s’imbriquent mythes anciens et situations bien contemporaines. LA COLOMBE DE L’ARCHE, le roman central de cette trilogie est, aujourd’hui, disponible chez Ubik-Art.

Hard Candy, notes sucrées pour Michel Vidal et la céramique de Saint-Jean-de-Fos. Même si  l’Odyssée et Ulysse auraient pu avoir leur place, conférée par le génie des  potiers grecs, ce n’est assurément pas notre sujet. Une belle exposition, du 5 au 20 avril, et la publication d’un « catalogue », abondamment illustré, rallument le souvenir des fours de cet important centre de production, particulièrement actif aux XVII et XIXe siècles. Michel, avec conviction,  éveille notre curiosité grâce aux « orjols trompeurs », aux « vire-omelettes » et autres spécialités. 

Trois livres et deux expositions, encore une fois la moisson se révèle riche et généreuse.

En avril nos entretiens arriveront le 21.