Les femmes pirates de la Rum-Row
Couleur du soleil qui réchauffe, du miel qui nourrit, de l’osier qui habille et de l’huile qui fait briller les corps, il est symbole de la richesse ! Oui, la quête de l’or a été une des raisons d’être des explorations du monde et du développement des routes maritimes. Et qui dit richesse, dit pirate. Ainsi Jason partant sur la nef Argos dérober la Toison d’or. Mais nous nous arrêtons aujourd’hui sur un second jeu des gendarmes et des voleurs, celui d’une autre source de richesse, celle des ors liquides dont l’histoire est tumultueuse et les pirates audacieux. Sans intention de faire leur apologie, il faut reconnaitre que les spiritueux sont des éléments indissociables de la littérature, la poésie et la chanson de mer. Ils sont intimement liés à l’histoire maritime. Sur les navires, on en faisait une consommation règlementée, mais obligatoire parce que susceptible de protéger du scorbut. Et, coup de tonnerre, le 7 janvier 1920 à minuit pile, le couperet tombe : interdiction de tout alcool aux États unis. Le long de ses eaux territoriales s’établit alors une vedettes des pirates de la Rum Navy qui ravitaillent la côte. Parmi eux, deux femmes : Cléo, une blonde de vingt et quatre ans, la Reine des Bahamas et Spanish Marie la mystérieuse à la tête d’une véritable escadre. Mais les contrebandiers ne seront pas seulement Américains comme nous le raconte contrebandiers ne seront pas seulement Américains comme nous le raconte l’affaire du Mulhouse, un étrange chalutier de Fécamp.
Jean-Marie Quiesse – 06 22 19 38 4
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