Lundi 10 juin 2024 sur RADIO FM PLUS 91fm Montpellier de 11h à 12h l’émission Traces de Lumière est consacrée à Oscar Vladislas de LUBICZ-MILOSZ Les sept solitudes – vous pouvez écouter l’émission aussi par internet www.radiofmplus.org et ensuite en podcast.
Dans « Le poème des décadences » perce le grand lyrique par une forme ample et souple, des inflexions particulières, des thèmes qui annoncent l’œuvre de maturité. Si le poète voile pudiquement les souvenirs précis des temps douloureux de l’enfance, il reste là les effets d’une irrémédiable nostalgie du pays perdu, d’une appréhension devant la fuite du temps. A 30 ans il publie « Les sept solitudes » qui révèlent sa voix véritable et son univers d’une obsédante nostalgie, son amour du passé de ce qui détruit, perdu, déchiré, déchirant ; les évènements, les paysages, les êtres qu’il évoque se situent dans un pays d’enfance retrouvée en larmes. Il aime par nature les évocations antiques. La légendaire Karomama représente avant tout son être intérieur, une image de la féminité éternelle, idéale, énigmatique, une préfiguration peut-être de la vierge qu’il rencontrera avec la foi. Cette perpétuelle blessure du cœur qui le marquait depuis toujours semble maintenant lui avoir fait trouver à la fois victoire et refuge non plus dans le monde malheureux et trouble de l’amour profane que longtemps le guetta, mais dans celui glorieux de l’amour divin. De l’émotion poétique Oscar VLadislas de LUBICZ-MILOSZ passe alors à la vision mystique, son écriture tend au verset biblique, une fermeté nouvelle et une lumière, une confiance jusqu’alors inhabituelles se font jour dans les poèmes qui ne sont plus des plaintes, des souvenirs poignants, des coups d’ailes étranges, mais des cantiques qui définissent sa volonté religieuse. Il entend passer du monde des symboles : monde intermédiaire, flottant et stérile et de l’attrait du non-être à l’étude et la révélation de la Parole Divine.
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