Je reçois aujourd’hui dans Jardin D’Isis Evelyne Bérard qui m’a fait l’honneur de m’inviter chez elle pour une soirée poésie en mai autour du recueil qui vient d’être édité par Marcel Camill aux éditions Au’Mongui, elle m’a interviewée à cette occasion en la présence de l’éditeur et j’ai décidé de réaliser une émission autour de son interview de façon à présenter le recueil et le travail de l’éditeur, celui-ci devait faire partie des invités de l’émission mais il a été retenu ailleurs, nous essaierons de le représenter.
Je veux vous dire que son livre est beau, dit Evelyne Bérard, il attire le regard avec sa belle couleur or sur la couverture et si on y regarde de plus près on aperçoit des petits motifs qui donnent du relief et de plus, il est très agréable au toucher.
Le recueil est composé de trois chapitres, -L’or de la rencontre- qui va vers la connaissance de l’autre, -L’or du regard- qui évoque l’acuité du regard du poète et -L’Or du Gingko Biloba- dans lequel focus est mis sur les émotions qui est aussi le poème éponyme qui clôt le recueil de poésie.
Nous lisons à une ou deux voix plusieurs des poèmes
Des photos parsèment le recueil une dizaine environ qui sont en lien avec le poème. Photos que j’ai prises lors de mes voyages.
Evelyne Bérard dit: » Comme beaucoup de gens ,la lecture fait partie de ma vie, me permet de m’évader, mais de nombreux auteurs m’attirent ;
J’aime la poésie et le raffinement de la littérature japonaise (Ogawa Ito) aussi la poésie espagnole ou latino américaine car il y a là quelque chose de très fort du fait de la souffrance de l’oppression des peuples et de l’asservissement des femmes( poétesse chilienne Sylvia Rodriguez Bravo) et bien sûr vos poésies me touchent Marie-Agnès Salehzada car vous écrivez merveilleusement bien sur la nature mais pas que ,vous soulevez aussi des problèmes douloureux de société comme dans le poème extrait du « Papillon des jours d’automne » Paru chez Ubik Art : »Ma grand mère »
Marcel Camill édite, il est aussi responsable d’une librairie en ligne avec de nombreuses publications contes, BD, romans essais etc.
Dans les traditions congolaises le MBONGUI est le lieu où les habitants du village se rencontrent pour discuter et entériner les grandes décisions prises en faveur de la communauté.
C’est aussi un espace dédié au savoir, là où se confrontent les sagesses. La librairie AU MBONGUI est une jeune entreprise située à Montpellier.
Son projet est né d’une expérience africaine d’auteur et d’artiste indépendant. Il s’ancre sur la volonté de mettre en lumière la diversité des littératures africaines et toute la culture afro descendante qui pétille et pulse depuis des décennies dans les Caraïbes, à la croisée des différents courants culturels qui ont influencé les époques.
De plus, il a créé une revue culturelle qui s’appelle « au mbongui le mag » dans laquelle on trouve des interviews d’artistes et d’intervenants dans le domaines culturels et d’éducation
Sa revue comporte une partie importante consacrée à la poésie en particulier tout un chapitre dédié aux collégiens.
Nous lisons aussi de ses poèmes extraits du recueil « Ecrits noirs…Encre rouge »
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