Dans cet Arrêt aux pages, Nathalie Bouly s’entretient avec Jean Lovera pour son livre « Le géant des Florentins selon Michel-Ange ».

« « Je veux que le mouvement soit perceptible. Rien de pire qu’une figure inanimée. Sans mouvement, elle est deux fois morte. Mon David sera beau par son corps et son âme pure. Je veux le sculpter à l’instant où il s’apprête à s’élancer vers Goliath, quand tout le monde s’enfuit. »
Il était impensable de sculpter ce bloc, ce monstre de pierre haut de cinq mètres, refusé par tous les sculpteurs qui s’en étaient approchés, quand en 1501, à 26 ans, Michel Ange se lance avec passion dans ce chantier fou et violent. Il raconte ici à son disciple et ami Ascanio Condivi la naissance tumultueuse d’une oeuvre hors normes, célébrée par ses contemporains comme le géant parce qu’ils y voyaient une allégorie de la république de Florence alliant le courage et l’intelligence face à la force et la tyrannie de ses ennemis. »

Arrêt aux pages : Jean Lovera, « Le géant des Florentins selon Michel-Ange »

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