La seconde créaton de l'évenement Hip hop radio france. Et en seconde partie, je vous propose une ébauche de l'histoire des radios libres.
Forts du succès de la première édition, Mouv’, l’Orchestre philharmonique de Radio France et l’Adami présentent la seconde création de Hip Hop Symphonique. Oxmo Puccino, Gaël Faye, Les Sages Poètes de la rue et Georgio seront réunis pour ce concert unique mêlant Hip-Hop et musique symphonique, qui se tiendra le jeudi 30 novembre à 20h30 à l’Auditorium de Radio France, sous la direction artistique d’Issam Krimi.
Cette seconde édition s’appuiera de nouveau sur la collaboration de l’Orchestre philharmonique de Radio France, d’Issam Krimi, directeur artistique, pianiste et fondateur de The Ice Kream, de Dina Gilbert, chef d’orchestre de Hip Hop Symphonique et de Camille Pepin, co-orchestratrice de Hip Hop Symphonique. La philosophie du projet repose aussi bien sur le choix des artistes que sur la sélection des titres de par leur écho sociétal et culturel. Issues de plusieurs générations, ces quatre figures emblématiques de la scène Hip-Hop française illustrent une diversité artistique, tant à travers leurs textes que leur musique. Le concert sera diffusé en direct sur l’antenne de Mouv’, puis à retrouver ultérieurement dans sa version filmée sur France 2 et France 4.
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Une radio libre, initialement synonyme de celui de radio pirate est un mouvement qu'ont entraîné les radios émettant clandestinement dans les années 1970 en Europe en pour revendiquer la liberté d'expression et la fin des monopoles d'Etat dans le domaine de la radio et de la télévision.
C'est l'année 1981 qui marque l'accélération définitive du mouvement des radios libres, qui s'est engagé depuis 1977 en France. L'année 1981 marque la fin du monopole de la radiodiffusion établie. Alors que le valéry Giscard d'estaing affirme en 1976 que tout monopole est un abus potentiel, le premier Ministre Raymond Barre estime en mars 1979 que le le monopole hertzien est nécessaire, car les radios libres recouvrent toutes des intérêts particuliers et sont donc susceptibles de remettre en cause la cohésion de la Nation. De plus, en cas de crise ou de trouble politique, les radios libres pourraient être les premiers relais d'appels à la guerre civile. Il s'agit donc pour les plus hautes autorités de l'Etat de se prémunir contre les attaques et atteintes de l'anarchie aussi bien venue de l'extérieur que celle venue de l'intérieur selon Giscard en 1977. Raymond s'appuie sur l'exemple des radios libres italiennes. Assimilées aux brigades rouges par le ministre de l'intérieur de l'époque Christian Bonnet.
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Un exemple de radio libre c'est Ici et maintenant (RIM) est la plus ancienne des radios locales privées parisiennes encore en activité. Elle existe depuis le 21 juin 1980. La programmation est spontanée, sans grille , et animée par le DO it yourself ; donc différente chaque jour ; l'antenne est en direct, artistique, ouverte, expérimentale, créative ; la liberté d'expression y est de rigueur par l'anonymat et la non-sélection des interventions ; les émissions sont interactivees, multiples. Le micro n'est jamais fermé, y compris pendant la musique et la transparence et la polyvalence des animateurs sont évidentes. L'organisation est non hiérarchique, fluide et informelle.
Mais ce modèle radiophonique va au-delà de la communication libre. Ici et maintenant propose des nouvelles formes de vie sociale ; de nouvelles façons de se déplacer (des transports collectifs non polluants et gratuits), de s'alimenter, d'habiter, de s'éduquer. Un autre mode de vie.
Malgré la qualité des animateurs, et le succès des premères années, RIM ou Ici et maintenant rencontre des difficultés semblables à bien d'autres radios des déménagements de studios, des grèves de la faim, des partages de fréquence, un modèle économique insuffisant.
Au delà de cet exemple, la diabolisation de la FM n'a pas été inutile malgré les nombreux échecs. Elle a accéléré la démonopolisation et contribué à une forme de libération, démocratisation de la parole. Elle a donné davantage d'indépendance par rapport aux autorités politiques ne serait-ce que par la création du Fonds de soutien à l'expression radiophonique qui a permis l'existence d'un secteur radiophonique associatif alternatif.
Les 78 radios associatives de catégorie A d'Occitanie, dont les 7 radios montpellieraines par ordre alphabétique : Aviva, Campus, Clapas, Divergences, Eko des garrigues, Fm plus Lengadoc, et dasont issues de cette histoire.
Pour élaborer cette courte chronique, j'ai utilisé wikipédia mais aussi la Lettre pro de la radio, et le livre de Sébastien Poulain, Radios libres 30 ans de FM, aux éd. L'harmattan. A vos antennes.
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